En France, que vous soyez salarié, indépendant ou dirigeant d’entreprise, tout le monde garde en tête les soucis financiers qui peuvent être liés à un coup dur. Pour les TNS, travailleurs non salariés, il est essentiel d’anticiper ces coups durs, de prévoir en quelque sorte l’avenir ; au risque de se retrouver dans une situation financière qui pourrait avoir de lourdes conséquences.
Lorsque l’on parle de coup dur, cela englobe à la fois des arrêts de travail, des accidents pouvant entraîner une invalidité au plus grave pouvant être le décès. Tous ces événements, aussi différents soient-ils par leur degré de gravité, ont en commun les difficultés financières qui peuvent en découler ! En effet, ces coups durs engendrent une baisse des revenus, voire un arrêt complet et c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de les prévoir et de mettre en place des dispositifs qui mettront de prendre le relais.
S’assurer un maintien de salaire en cas de coup dur
La souscription d’un contrat de prévoyance Madelin permet de se garantir en cas d’arrêts de travail, par exemple. Toutefois, avant de souscrire un tel contrat, il est primordial de connaître son niveau de couverture en se renseignant auprès du régime obligatoire auquel vous êtes affilié. En effet, une des règles de ces contrats est qu’ils ne peuvent engendrer un enrichissement sans cause. De ce fait, il ne sera possible de s’assurer qu’à hauteur du revenu actuel.
En cas d’arrêt de travail, un contrat de prévoyance Madelin prend le relais et garantit ainsi un maintien de salaire par le biais d’un versement appelé indemnité journalière. Cette garantie de ressources est versée suite à une incapacité d’exercer son activité professionnelle suite à une maladie ou à un accident. Ces indemnités ne seront versées qu’après une période de franchise dépendant des contrats de prévoyance Madelin, mais également de l’origine de l’arrêt. Cela signifie que la période de franchise sera différente selon qu’il s’agit d’une maladie, d’une hospitalisation ou d’un accident. La durée d’indemnisation sera, elle aussi, différente selon les contrats ; généralement, elle sera au maximum de trois ans. Le contrat Madelin peut également être une solution pour anticiper sa retraite.
Anticiper pour protéger ses proches
Si l’incapacité temporaire de travail des suites d’une maladie ou d’un accident peut engendrer une baisse des revenus, il existe des coups durs qui peuvent être beaucoup plus difficiles à gérer. C’est notamment le cas d’un arrêt de travail définitif du fait d’une invalidité permanente. L’invalidité peut être permanente et totale, impliquant un taux d’invalidité supérieur ou égal à 66 %. Dans cette hypothèse, l’assuré percevra la totalité du montant de la rente d’invalidité assurée. Si l’incapacité est partielle, c’est-à-dire que le taux d’incapacité est généralement compris entre 33 et 66%, dans ce cas le montant de la rente sera proratisé en fonction du taux d’incapacité.
De plus, même si cela est très régulièrement difficile à envisager pour beaucoup d’entre nous, le décès peut causer, au-delà de la souffrance psychique, des difficultés financières pour nos proches. C’est pourquoi, il est nécessaire d’anticiper, de prévoir et de protéger ses proches, notamment grâce à une expertise comptable. Les contrats de prévoyance Madelin peuvent prévoir le versement d’un capital en cas de décès, voire le doublement de ce capital en cas de décès accidentel. Toutefois, la loi oblige que ce capital soit versé aux bénéficiaires sous forme de rente. Cette rente peut être versée au profit des enfants à charge de l’assuré, appelée rente éducation Madelin, elle sera versée aux bénéficiaires jusqu’à leur 18ème anniversaire ou 25ème anniversaire s’ils poursuivent leurs études. La rente conjoint Madelin sera versée au conjoint, au partenaire lié par un pacs, au concubin désigné au contrat au plus tard jusqu’à ses 65 ans.